Paris gagne 3,41 % – Le CAC 40 a terminé à 3 075,37 points.
7 10 2011
Belle séance ce jeudi à la Bourse de Paris. L’indice parisien a encore grimpé de 3,41 % parvenant ainsi à repasser le mur des 3000 points à exactement 3075,37 points à la clôture. La veille il s’était déjà adjugé 4,33 % mettant ainsi fin à une longue série de sévères chutes. Signe du retour des investisseurs, le volume d’échanges a été particulièrement étoffé. Près de 4 milliards d’euros ont changé de mains sur les grandes valeurs de la cote.
Les autres grandes places européennes ont grimpé à l’unisson. Francfort a avancé de 3,15 %, Londres de 3,71 % et Milan s’est adjugé 3,55 %. L’indice paneuropéen Eurostoxx 50 a terminé sur une hausse de 2,72 %. Et, à Wall Street, où les investisseurs ont suivi pas à pas la crise de la dette en zone euro, le Dow Jones a avançait de 0,45 % en séance et le Nasdaq progressait de 0,99 %.
Trichet rassure
La Bourse de Paris qui avait nettement réduit la cadence à l’approche du discours du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean Claude Trichet a ensuite accéléré.
Le président sortant de la BCE, qui doit céder la place à l’Italien Mario Draghi le 1er novembre, a rassuré les marchés en annonçant un nouveau train de mesures exceptionnel pour tenter de sortir les banques européennes de l’ornière. Les banques disposeront de deux nouvelles lignes de crédit à volume illimité sur un an, une durée exceptionnellement longue. Il leur a également promis 40 milliards d’euros via le rachat d’une partie de leurs actifs, notamment immobiliers. Les gouverneurs de la BCE, qui se réunissaient exceptionnellement à Berlin ont en revanche sans grande surprise maintenu à 1,5 % leur principal taux directeur, étalon du crédit en zone euro.
Le secteur bancaire en forme, Dexia suspendu de cotation
Par ailleurs, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne a proposé « une action coordonnée » en Europe pour recapitaliser les banques et les débarrasser de leurs actifs toxiques.
Cette annonce répondait à de multiples rumeurs d’intervention depuis plusieurs jours et à un vœu formulé la veille par la chancelière Angela Merkel. Pour l’heure, Paris ne s’est pas prononcé sur la question.
Alors que les déclarations autour d’un plan de recapitalisation se multiplient, le secteur bancaire a de nouveau terminé en nette hausse hier. BNP Paribasa gagné 8,60 % à 32,025 euros, Société générale 5,56 % à 20,69 euros et Crédit Agricole 5,26 % à 5,44euros. Les cycliques étaient également en grande forme à l’image d’Accor (+8,81 % à 21,44 euros, plus forte hausse du CAC 40) ou de Renault (+7,46 % à 25,50 euros).
Le titre de la banque franco-belge Dexia en cours de démantèlement, a été suspendu à la demande du régulateur belge, a indiqué l’opérateur boursier Nyse Euronext, qui a déclaré attendre « davantage de précisions sur la reprise de la branche luxembourgeoise de l’établissement ». A 15H54, dernier cours disponible, le titre perdait 17,24 % à 0,85 euro.
Sur le marché des changes, l’euro, bon baromètre de la confiance des investisseurs dans la capacité des pays de la zone euro à s’extraire de cette crise, a repris de la hauteur. En fin de séance, il repassait le cap des 1,34 dollars.
L’once d’or, en revanche, traditionnelle valeur refuge, était encore en baisse, tombant à près de 1 600 dollars en séance. Depuis son record historique à plus de 1900 dollars le 6 septembre, le métal jaune a abandonné plus de 15 % de sa valeur.
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